Portrait court

Des fois je me sens comme une fleur.
Je ferme mes pétales et je ne montre plus mon cœur.

Et d'autre fois...

Mon propre fantome




Depuis de longs mois, depuis trop longtemps
Je cours, angoissée par le tendre passé
Auquel, malgré mes pleurs, je suis tant attachée
Je fuis, encore et encore, par la main le serrant

Je voudrais l'égorger, je voudrais l'oublier
Mais ma main toujours caresse sa joue
Je voudrais tant pourtant lui tordre le cou
Et adieu mes regrets et mon cœur serré

Le couteau sous la gorge, même, je me noie
Dans un flot de compassion, si aimante
Mélangé de rage et d'images déprimantes
Je me relève pourtant, si dure que ce soit

Le combat intérieur n'est donc pas fini
Je ne souhaite pas haïr; alors que dire d'aimer ?
J'ai les rêves et l'espoir qui se sont tout ternis
J'ai le cœur qui ne veut plus se faire rejeté.

  Le Mal de Vivre by Barbara on Grooveshark

Avide

Il va vraiment falloir que je comble mon envie d'être prise pour oublier mon manque d'affection...

Instabilité

Alors donc, sans m'en émouvoir, j'ai passé les 200 notes.
Une 200e note bien sérieuse.
J'aurais préféré une note grivoise pour fêter ça.

Après ces années de vivotage, ma petite alcove me parait triste et bien peu frivole.
L'émotion et l'espoir sont-ils ternis ? Peut-être.

Quand je pense à ses premières années de vie, pourtant, les choses ont évoluées. Pas aussi vite, pas aussi bien que je l'aurais souhaité et que je le voudrais encore. C'est étrange. C'est dure.

Je ne suis pas sûre d'avoir gagné tant de choses que ça, j'ai un peu perdu aussi. Mon corps a changé. Mon coeur aussi. Mon esprit n'est pas en reste non plus.

Mais j'ai toujours cette sensation d'être seule. Seule face à un monde que je ne comprends pas.
Alors quoi ? A vrai dire y-a-t-il quelque chose à comprendre ?
Des années auparavant, je ne m'aimais pas, je me cachais, je rentrais les épaules. Je n'avais aucune confiance en moi. Je cherchais dans l'amour une reconnaissance tout en craignant l'intimité.
Aujourd'hui, je m'aime, je suis fière de mon corps même si j'ai des hauts et des bas (oui oui, dans les deux sens, bien sûre que je doute de mon physique des fois, je suis une femme quoi), je n'hésite à mettre en avant mes atouts... et pourtant mon rapport aux hommes est toujours aussi cahotique.
J'ai tendance à "en faire trop" quand il faudrait la jouer fine.
Je provoque donc. Encore. Sans émouvoir ?
Je loupe ma cible donc alors que tous les autres bavent.

Je ne suis plus séductrice mais tentatrice.
Un domaine trop intense pour une vierge.

Ardente à l'horizon

Pendant que je jalonne ton chemin de petites pierres méticuleusement briquées, je me demande si dans tes bras encore je me laisserai aller aux larmes quand nous ferons l'amour.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'y songer à ces émotions. Peut être que j'y crois : la joie, le bonheur (simple ?) de l'accouplement. A ma portée ?
Bien sûr, j'ai toujours peur. Peur que ça ne soit qu'une illusion. Et que j'aurais encore espérer pour rien.

Foule ma terre

Enfin tu reviens fouler ma terre.
J'espère maintenant que tu viendras boire à ma source...

Le mélange des sentiments

Jouir en larmes...

Etrange et troublant.


Guiding Light by Muse on Grooveshark

Epiderme et suggestion

Ressentir le frisson sur ma peau qui s'infiltre jusque dans mes chaudes entrailles
Jeter aux oubliettes mon habit d'âme en peine sans regard en arrière
Voilà qui ne trompe pas ...

Indécence, peut être...

Penser à te baiser alors que tu pleures un être cher ...
Indécence ou sollicitude ?

Wait until dark

Via Fuckmaker

Je veux que la nuit revienne
Sombre, humide, tangible
Rompre avec les rêves
Monter dans l'immense solitude de la jouissance
et redescendre avec toi.



I Believe In A Thing Called Love by The Darkness on Grooveshark

No matter

Trop de silence
Trop peu de sexe
Trop de travaille
Trop de stress
Trop de fatigue
Trop peu d'écho

Bref tout est lié.

Je reviens en juillet.
Peut être...

Des bougies pour chandelles

Skyscraper by Elephant on Grooveshark

La nuit pousse doucement
Buvant les heures, étoiles comme étoiles
En pensées égrenées
Déversées, disparates.

La nuit coule sombrement
Lâchant le temps, voile qui dévoile
En gestes saccadés
Convulsifs, phallocrates.

Possessif à ton corps
j'accours, j'hiberne
Dans ton cou.

Exclusif sans remord
Ton territoire, tu cernes
Comme un loup.

Des larmes de chandelle
brûlant sur mes joues

En dansant m'ensorcelle
Et finis à genoux

Louanges licencieuses
A ton nom, je me voue.

A ton nom je bous
Je redeviens rieuse


Mon corps a le goût
De ta voix qui m'appelle

Je frémis de partout
Je mouille de plus belle

Comme un loup
Tes sentiments s'alternent
Intrusif et retors

Tu te joues
de moi, tu me bernes
Incisif à la mort...

La nuit pousse tendremement
Buvant les heures, étoiles comme étoiles
Mes pensées égrenées
Déversées, disparates.

La nuit coule fièvreusement
Lâchant le temps, voile qui dévoile
En gestes saccadés
Convulsifs, phallocrates.

A ton nom
A ta vie
A cette jounée.


I want you, Puma

Suivre le liseret de ton boxer...
du coin des yeux, de la pulpe d'un doigt, du bout des lèvres...

Je m'arme

Je m'arme de patience
de folie, d'insouciance
J'occis les mauvais jours
les jamais, les toujours
Pour contempler mon heure
les secondes qui meurent
M'approchant peu ou prou
De ton cœur, de ta proue
Petits pas chaloupés
Posant un doigts, un pied
Dans ta zone sensible
Dans ton cœur, dans ma cible
Dans la langueur trainante
Sur ce terrain en pente
Des désirs affolés
Dégustations bridées
De tes tendres parties
Et certes d'autres aussi
Ha tes belles commissures
Mon rouge signature
Sur ta nuque délicieuse
Mes bises flatteuses
Tes poignets à croquer
Toute à eux dévouée
Et dans tes bras, soudain
Te dévorer enfin !

Renaissance

Il en aura fallu du temps pour que j'envisage enfin un avenir heureux possible à deux (ou plus).
Sans doute une nouvelle ère due à la fin du monde !
Allez, je retourne me pâmer pour les beaux yeux de ma (future) conquête...

Pulpeuse

Je vous souhaite une année pulpeuse comme une fesse rebondie, chatoyante comme des lèvres à embrasser et douce comme la peau de vos amants !

J'ai moi même passé un 1er janvier orgasmique, ce qui promet une année sous les meilleurs hospices auspices :)

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